Les gestionnaires du Fonds africain de développement (FAD) vont procéder à un état des lieux, à mi-parcours, des divers engagements de ce fonds et examiner les stratégies à adopter pour l’avenir, a indiqué mardi la BAD

Dans ce cadre, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, se prépare à accueillir les délégués à l’examen à mi-parcours de la 14e reconstitution du Fonds africain de développement (FAD-14), organisé du 24 au 26 octobre 2018 à Kigali, au Rwanda, sous l’égide du président rwandais Paul Kagame.

Le FAD est le guichet concessionnel du groupe de la BAD. Il compte 32 pays contributeurs et bénéficie à 38 des pays africains les plus vulnérables et les moins avancés.

Depuis 1974, le Fonds a investi un montant cumulé de 45 milliards de dollars sur le continent africain. Ses ressources sont reconstituées tous les trois ans par les pays donateurs.

Depuis la dernière reconstitution des ressources du FAD, en novembre 2016, la BAD a fait face à des changements "considérables" dans sa structure, ses opérations, ses résultats et ses impacts, dans la perspective de répondre au défi croissant que pose la transformation économique de l’Afrique, note  la BAD.

L’examen à mi-parcours offre aux représentants des Etats, aux donateurs, aux parties prenantes et aux gestionnaires d de la BAD l’occasion d’évaluer les résultats obtenus à ce jour, ainsi que de discuter et d’examiner les défis pour l’avenir.

L'examen des stratégies à adopter pour l’avenir, notamment d’ici à la prochaine reconstitution du fonds prévue en 2019, abordera les innovations en matière de financement et la question de la viabilité du niveau d’endettement avec les représentants des pays donateurs, fait savoir la même source.

En 2017, dans les pays bénéficiant du soutien du FAD, la Banque a construit 2 730 km de lignes électriques pour offrir aux ménages et aux entreprises un accès à l’électricité.

Elle a également amélioré les techniques agricoles au profit de 7,8 millions d’agriculteurs, facilité l’accès aux transports de 13 millions d’Africains et procuré un accès à l’eau potable et à des services  d’assainissement à 7,5 millions de personnes.

"Le FAD a créé 1,4 million d’emplois, a permis à 181 000 petites entreprises d’accéder à des services financiers et a offert à de nombreux entrepreneurs la possibilité de créer et de développer leurs activités", indique la BAD.

Ces trois (3) dernières années, le FAD a multiplié par 17 son soutien financier aux pays les moins avancés du continent.

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